Vétiver fraction vetiverol HE
Origine : Toutes origines confondues

• Details et description produit

  Introduction :

  Graminée à longues feuilles très étroites et très raides, jusqu'à 2 m de hauteur. Inflorescences en épis, en paires sur 6 à 12 tiges. Fines racines fibreuses, odorantes, pénétrant jusqu'à 2 m de profondeur dans le sol. L’herbe est aussi utilisée pour protéger les sols des pentes montagneuses grâce à l’entrelacement de ses profondes racines, qui assure un maintien de la terre contre l’érosion excessive pendant les pluies tropicales torrentielles.   Il existe trois principales variétés de vétiver :          -           Le vétiver Bourbon, reconnu pour être de la meilleure qualité, mais utilisée de plus en plus rarement ; -           Le vétiver Haïti qui propose un bon équilibre entre rondeur et note fumée ; -           Le vétiver Java qui est le plus fumé des trois.

  Histoire :

  Bien que l’huile essentielle de racines de vétiver soit un produit d’une époque relativement récente, les racines elles-mêmes ont été utilisées pour les parfums depuis l’antiquité. C’est une grande herbe que l’on trouve en Asie tropicale, particulièrement en Inde, au Sri Lanka, au Bengale et en Birmanie. De ses racines chevelues, tortueuses, robustes et parfumées, on fabrique depuis longtemps dans ces régions, des tapis, des éventails, des paniers de décoration (pour les temples), des écrans placés devant les fenêtres et les portes et qui, mouillés et agités, répandent une odeur agréable et procurent de la fraîcheur. Le mot vétiver a été utilisé pour la première fois en français en 1827 dans un journal de mode très parisien, le « Journal des Dames ». C’est vettiver, en terme tamoul (sud de l’inde) qui est passé en malais. Cette plante a été connue plus tôt en Angleterre où elle servait à parfumer les vêtements et le linge, usage qui fut ensuite adopté en France et que notait le «Journal des Dames ». Balzac, séduit par le mot, décrit avec humour dans « César Birotteau » le Paris populaire de son époque : « Un poète, qui passe rue des Lombards, peut, en y sentant quelques parfums rêver d’Asie ; il admire les danseuses dans une chauderie en respirant du vétiver. » Le vétiver en Parfumerie : Le vétiver s'est implanté dans la parfumerie masculine à la fin des années 50. Mademoiselle Carven, couturière française en vogue à cette époque, avait demandé qu'on lui crée un parfum masculin qui ne serait pas «pommadé». Cela a donné Vétiver de Carven (1957). Hubert de Givenchy a ensuite emboîté le pas avec Eau de Vétyver (1959), un jus remarquable, malheureusement aujourd'hui disparu. Intrigué par cette essence qui détrônait enfin l'indécollable lavande, Jean-Paul Guerlain se laissa inspirer par l'odeur de terre et de tabac que son jardinier traînait avec lui. Raffinement et ravissement font encore aujourd'hui du Vétiver de Guerlain (1959) une grande référence dans le domaine. Au cours des dernières années, de grands couturiers se sont emparés de cette matière pour en faire un parfum. Azzaro, Lanvin et Etro ont tous lancé un parfum à base de vétiver. Chez les parfumeurs, cette matière a donné lieu à de grandes œuvres. Après le lancement réussi du féminin Perle, la maison Lalique propose un nouveau masculin à base de cette racine. Ce parfum, contrairement aux autres, ne comprend pas la mention vétiver dans son nom. Mais avec deux essences de vétiver comme composantes (le vétiver de Bourbon et le vétiver d'Haïti), Encre Noire est résolument l'un des plus beaux hommages jamais rendus à cette note.

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