Néroli HE Bio
Origine : Tunisie

• Details et description produit

  Introduction :

  L’arbre ressemble à l’oranger, mais son port est plus érigé. Il peut mesurer entre 3 et 6 mètres de haut, ses épines sont longues et acérées, et il jouit d’une grande longévité du fait de sa rusticité. Ses feuilles, persistantes, sont plus pointues, leur pétiole est beaucoup plus ailé, et elles contiennent des huiles essentielles à l’odeur de bergamote qui sont absentes des feuilles de l’oranger commun. Ses fleurs blanches, abondantes, sont très parfumées. Elles donnent des fruits ronds légèrement aplatis. Leur peau est rugueuse, plus épaisse et moins adhérente aux parois des quartiers que pour les oranges communes. Les fruits de l’oranger amer ne sont pas comestibles en l’état car la présence d’huiles essentielles leur donne un goût très amer. Mieux connu sous le nom d’oranger amer, le bigaradier - Citrus aurantium - est principalement cultivé pour la parfumerie, l’alimentaire et l’aromathérapie. Cependant, on peut obtenir de nombreux produits à partir des feuilles, des fleurs et des fruits : • Le Petitgrain est l’huile essentielle produite à partir de la distillation des feuilles et rameaux de l’oranger amer ; • Le Néroli est l’huile essentielle obtenue par distillation des fleurs, elle sert en parfumerie ainsi que dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique ; • L’eau de fleur d’oranger est un sous-produit de la distillation des fleurs, très utilisée en pâtisserie notamment ; • L’écorce des fruits sert à aromatiser les boissons, curaçao, Cointreau ou grand marinier ; • Le fruit entier est l’ingrédient phare de la fameuse marmelade (confiture d’orange amère) très appréciée des Anglais ; • Enfin, l’oranger amer est souvent utilisé comme arbre d’ornement dans les jardins et les villes, car il est plus rustique que l’oranger commun.

  Histoire :

  Mythe : Les oranges étaient inconnues des Romains. Les Grecs par contre avaient créés le mythe du jardin des Hespérides où poussaient toute l'année ces fameuses pommes d'or qui semblent bien être des oranges ; ce paradis était situé à l'extrémité de l'Europe, c'est-à-dire au Portugal. D'où les noms étonnants que portent les oranges : en piémontais, portogallotto, en albanais, protokale et chez les kurdes, prtoghal. On dit d'ailleurs que la culture des orangers commença il y a fort longtemps au Portugal et que tous les pieds dérivent du premier et unique exemplaire importé de Chine, qui vivrait toujours à Lisbonne dans la maison du comte Saint Laurent. Signification culturelle de l’oranger : Le mot orange viendrait du "narandja" des arabes, emprunté au sanscrit "nagarunga" qui signifie fruit préféré des éléphants. L'orange est symbole de douceur. L'orange figura longtemps comme une friandise rare. Il y a cent ans, c'était se montrer généreux que d'offrir une orange. D'autre part, le parfum d'oranger était celui des courtisanes. Signification culturelle de la fleur d’oranger : Appelées pommes d'or dans la mythologie, les oranges furent présentées par Jupiter à Junon le jour de leurs noces. Les fleurs d'oranger sont le symbole de virginité et de la fécondité : elles sont souvent portées aux mariages. Histoire du bigaradier : C’est dans le Sud-Est asiatique, qu’est né l’oranger. Les Citrus poussaient alors à l’état sauvage sur les pentes méridionales de l’Himalaya et des montagnes du sud de la Chine. L’oranger amer aurait été importé en Arabie, puis en Palestine, en Égypte et dans les contrées « barbaresques », où les Poètes anciens plaçaient le jardin des Hespérides et ses « pommes d'or ». Il ne fut introduit en Sicile qu'au début du XIe siècle. Les croisés le répandirent en Italie et même en Provence. A cette époque les Arabes l'avaient déjà importé en Espagne, en même temps que la technique de la distillation utilisée pour obtenir l'huile de néroli. Rapidement, les orangers amers connurent un vif succès et se virent dédier des abris dans toute l'Europe : les orangeries.

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